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23/03/2009

Président Bouton

LE PRINTEMPS REVIENT, BOUTON AUSSI

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20/03/2009

Sarkoléon

MANIF  MONSTRE

ANTI SARKOLEON

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18/03/2009

Yatacan

Elevé à la puissance BD

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Grand coup de Yatacan

chez les Tarzan-maniaks

 

Des collectionneurs et des boutiquiers (de BD) abusés par d'entêtés spécialistes autoproclamés, croient que l'album n° 12 de la série Tarzan éditée chez Machette de 1936 à 1953, et numérotée de un à vingt, n'existe pas.

 

Qu'ils soient détrompés tous ! L'album n° 12 existe bel et bien. Pour vous en apporter lci-dessous la preuve par l'image , j'en ai scanné la couverture (dimensions réelles 22,5 X 17,5)

 

Cependant j'accorde une excuse à tous les fauteurs et fauteuses (n'oublions pas nos amies les femmes) d'ignorance publique : Ce numéro 12 ne fut imprimé qu'en un seul exemplaire. Phénomène extrêmement rare qui le rendit et le rend encore inaccessible au monde entier.

 

Au monde entier sauf à moi.

 

Il me fut offert pour l'anniversaire de mes sept ans. Son titre Tarzan et le tchador put paraître inattendu voire incongru à l'époque de sa parution. En effet, tout de suite après la seconde guerre mondiale, le voile opaque sous lequel certaines femmes musulmanes cachent leur visage n'était pas un sujet courant de conversation en Europe. Ni surtout une cause d'empoignades politiques entre émancipation féminine et soumission aux traditions patriarcales.

 

Bien entendu, afin de dormir en paix jusqu'au terme de mes jours qui sont aussi pour moitié mes nuits, et pour soustraire Tarzan et le tchador aux convoitises que son existence enfin révélée ne va pas manquer d'exciter, j'ai pris la précaution qui s'impose. Je l'ai enfermé dans un coffre secret, sous un code secret dans une des quelque deux cent soixante banques présentes dans les îles Caïmans.

 

Vous pensez que j'affabule ? Tant mieux ! Que vous me pensiez menteur assure à MON livre mirifique une protection définitive.

 

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Ylar

17/03/2009

Montluçon à la petite semaine

 

L'autre samedi matin, un conseil d'administration se tenait autour de la marmite familiale .

  • - Et si, ce soir, on se faisait une raie au beurre noire ?

 

Je m'apprêtais à répondre par un bon mot à cette proposition à caractère pornographique, quand quelqu'un sonna du dehors.

 

C'était le facteur.

  • - Madame Machine n'est pas chez elle ?

  • - On ne sait pas. Peut être chez les autres qu'elle est.

 

Sans insister dans l'art de déranger les gens, le préposé au courrier appuya sur la pédale de son deux roues. Aussitôt sa tête glissa en ligne droite sur le haut de notre mur, en contrebas de notre escalier incrusté de diamants.

 

De nos jours, on entend souvent les facteurs se plaindre d'un mal spécifique à leur profession. A force de lever le bras pour déposer les lettres, une douleur taraude leur épaule. Voyez-vous ça, docteur ?

Remarquez que j'ai toujours soutenu la thèse selon laquelle le principal ennemi des salariés, c'est le travail.

 

  • - Ne traîne pas ; faut arriver avant midi. Autrement ça sera fermé.

  • - Tu n'as pas vu mes clés ?

 

Rangeant notre Lamborghini sur le parking d'un des magasins de congélation, dans la Ville Gozet, nous avons filé directement au rayon des viandes et des chairs mortes.

 

J'aime regarder les poissons congelés. Ils sont installés en famille, bien au calme, vraiment reposant pour les yeux. Comme en léthargie, ils semblent attendre les premières pluies pour recommencer à nager.

 

La caissière gardait son phone portable entre la bouche et l'oreille, tout en passant le code barre de nos achats. Elle a dû s'y reprendre 3 ou 4 fois … Elle bavardait, gémissante auprès de quelqu'un d'invisible : « Y fait chaud t'aujourd'hui. Je ne sais pas quoi je vais me mettre ».

 

J'avais bien une idée à lui fournir pour se bien mettre, mais ma compagne m'a écrasé le bout du pied sous son talon, ayant deviné que je me préparais à ouvrir une vanne.

 

Je confesse avoir toujours eu mauvais esprit.

 

N'empêche qu'acheter du poisson en congélation m'a rappelé – paradoxalement – l'époque où on ne le vendait que tout mou, tout poisseux poissard le poisson.

 

J'étais gamin. Je sortais de l'école comme pour m'en évader, entre la demie de onze heures et la trente de treize, pour courir à l'abord des usines Saint Jacques. Un marchand ambulant vendait de la marée tirée de je ne sais quelle pêcherie. Pour envelopper le poisson, il utilisait de grandes feuilles de journaux. Alors forcément, chimiquement, l'ammoniaque ramollissait les textes imprimés et les ré-imprimait quelque peu mais à l'envers sur les flancs et le ventre de la marchandise plus ou moins fraîche.

Tantôt on avait droit à cinq ou six phrases inversées du Centre Républicain, tantôt aux gros titres de L'Humanité que nous rétablissions dans le bon sens en les reflétant dans le petit miroir du poudrier de la grande sœur du copain. C'était rigolo.

 

Une fois, je ne sais plus sur quel morceau de poissonnerie - colin ou cabillaud - ma mère aperçut l'image incomplète d'une jeune femme assez dévêtue. La tranche d'océan avait été emballée dans deux pages roses d'un journal humoristique populairement très connu Le Hérisson. Ma mère a nettoyé l'aliment ; la pin-up a disparu.

 

Pendant le repas, ma mère a dit à mon père sous la joue duquel une bouchée faisait boule :

- Tu sais il y avait une poule sur ton poisson.

Mon père n'a pas levé la tête. Il guettait une plume dans l'assiette.

- Qu'est ce que tu racontes encore ?

 

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Ylar

27/02/2009

Touristes en Egypte

EGYPTE

 

 

On m'assure par les médias que « l'Égypte est un beau pays ».

En ai-je jamais douté ?

 

Le dommage en est que nous autres européens d'à présent devons nous y rendre en simple touristes, c'est à dire en étrangers.

 

Voyez vous, je ne sais plus quel poète de chez nous évoqua avec quelque nostalgie sensuelle, « Les parfums de l'Arabie » ; mais il n'enleva pas de notre mémoire que les embaumeurs d'Osiris et les courtisanes fardées, sacrées d'Astarté/Isthar furent à l'origine des onguents et des cosmétiques que les cavaliers de Mahomet plus tard, beaucoup plus tard, installèrent dans leurs harems en bordure d'une mer méditerranée connue comme mer des Ibères lorsque régnait pharaon.

 

Oui l'Égypte est un beau pays.

 

Beau pays que Bonaparte accompagné de scientifiques se chargea de mettre en honneur d'abord parmi les artistes et les lettrés parisiens, puis dans toute l'Europe et jusqu'à ce que tout le monde, en ordre dispersé, le curieux de passage et le savant opiniâtre, s'y rendît comme dans un lieu familier à tous.

 

Une Égypte dont les monuments antiques témoignent jusque dans leurs vestiges d'une religion polythéiste disparue – Moïse en fut élève avant de s'en déclarer ennemi. Mais une Égypte que les agences de voyage et les reportages, avec l'appui du gouvernement égyptien, nous incitent à visiter comme s'il ne s'agissait que d'un simple pays-musée.

 

Je me trompe ? Je préfèrerais me tromper. Car les attentats commis par certains « barbus » islamistes à l'encontre de visiteurs, s'expliquent peut-être, aussi, par une vexation religieuse généralisée : un avion moderne lancé d'Europe ou des USA fait un bond gigantesque par dessus treize siècles d'Islam ; et cela rien que pour atterrir devant la vieille momie d'un prêtre d'Amon-Rê, comme si le bel et bien vivant prêcheur sunnite d'aujourd'hui n'existait pas – ou à peine.

 

N'est ce pas une cause concomitante … (rien que de l'écrire, ce mot vous a comme l'air d'un gros mot. Pareil pour le consensus, mes sœurs). N'est ce pas une cause accompagnant d'autres causes de conflits que cette presque indifférence des touristes envers le musulman autochtone ?

 

Quant à savoir si la mairie de Levallois-Perret aurait dû renoncer à organiser un voyage pour adolescents français, jusqu'en Égypte, compte tenu qu'aux frontières de cet état une guerre se déroule entre familles palestiniennes et colons israéliens, je feins d'ignorer la réponse.

 

Je sais simplement, que si ma femme et moi étions parents d'un enfant d'âge mineur, nous ne l'aurions pas autorisé à partir pour un tel périple.

Yral

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Le mot "kamikaze", fréquemment employé par les journalistes, ne me paraît pas approprié aux musulmans se suicidant par une explosion destinée à causer la mort de plusieurs personnes.
Le japonais "kamikaze", soldat officiel d'un gouvernement, attaquait d'autres soldats en guerre, américains ceux là ; et non pas des civils désarmés.

25/02/2009

Du lolo pour Sarko

NICOLAS NE REFUSE PAS

UN VERRE DE LAIT

 

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